![]() |
OLDINE |
shipping to france
|
shipping to other countries |
If you want to purchase more than one record, please contact me to reduce shipping cost
thomas.robyn-à-free.fr
more info : https://oldine.bandcamp.com/
Reviews of OLDINE - bilboquet
All Music Guide
(juillet 03)
Thomas Robyn seems to reinvent his Oldine project with every album. Frédéric
Cambon and Eric Blanché are gone and have been replaced by guitarist
Sébastien Roux (aka Rabbits' Sorrow and Un Automne à Lobnor).
The music is less post-rock in essence, drawing instead on droning textures
and a naive form of folk, very stripped down, loosing all its essential elements
to leave only an ornamental guitar line hovering in mid-air like a ghostly apparition
of the real" tune. Some of the seven untitled tracks are propelled
by Robyn's delicate electronics. For instance, track one pulsates and chimes
like a digital musical box, immediately placing the listener in a comfort zone.
In track seven, electronics and guitar take turns providing foreground and background
textures. An irresistible sense of peace arises with the fade in of an organ
chord halfway in, a chord that leaves room to the noise loop and Roux's soundscapes,
achieving an inspired harmonization of the assonant and the dissonant. But the
highlight is track five where Roux stretches out, steps on the distortion pedal
and takes flight almost Richard Pinhas-style for a brief moment. The music of
Oldine is subdued and understated. It may even appear mundane on first listen.
Only subsequent listens can reveal its delicate (and, granted, slightly mannered)
beauties. And this harvest yields more fruits than the previous album, Du Q.
(François Couture)
Phosphor Magazine
(n°114 juin 2004)
Thomas Robyn and Sébastien Roux are Oldine, creating special atmospheres
with melancholic smoothness interfered with by feedback, resonances and other
digital distortions. Originally just Robyn on his own, Oldine was instrumental
music of minimal guitar on a 4-track recorder. His first album murmures was
released in 1999 also on le Cri de la Harpe. For a number of live gigs and a
second album, du q (2001), he was joined by musicians Eric Blanché (keyboards,
sampler) and Frédéric Cambon (keyboards, samples, guitar). Sébastien
Roux (aka Rabbits Sorrow, guitarist of Autumn to Lobnor) joins Oldine playing
guitar. The CD opens with a catchy digital beat setting us up for an enjoyable
journey through the world of minimal unravelling of simple melodic layers. There
is a slightly ambient background feel to some of the tracks and in general a
light, open and beautiful sounds is developed leaving one feeling uplifted.
Each track starts off quite simply and develops more layers as they progress.
Track 04 takes us into chill-out mode with long deep drones, sonorous resonances
and melodic harmonies swimming in and out without the aid of a beat this time.
It seems that from this point on the music takes a turn into a more experimental
field focusing a lot more on guitar experimentation. I felt that some of the
tracks on this CD had more impact then others and there was no clear thread
connecting the first half of the CD and the last few tracks. That said the last
track (the longest on the CD) has some really interesting sections and builds
a minimal landscape to meditate through. It develops nicely through the eleven
odd minutes finishing the album in another chilled-out space. (JR)
Vital Weekly
(staalplaat)
Two guys playing 'guitar,laptop, keyboards'; they call themselves Oldine and
their names are Thomas Robyn and Sebastien Roux.
In 1999 they released a CDEP, in 2001 a full-length debut (both asunheard by
me) and now their second album, packed in a truely ugly cover. The seven tracks
on this CD all come without a title. With this line up of guitars, laptop and
keyboards, one would probably except a sort of Fennesz influenced thing (guitar
feeding through laptop, cracking the entire sound), but that's not the case.
The laptop brings some short sample in the form of an ongoing rhythm, but it's
the guitars and keyboards who do the job here. The play melancholical music
the most of the time, and at times have more inspiration from the comic seventies
then laptop in year zero. Keyboards are set to drone mode, or with arppeggio
and the guitars softly tinkle their way through the pointilist music. There
are links with a band like Labradford, but Oldine's influences go, as said deeper
- a cross section of thirty years of alternative psychedelic music: cosmic,
ambient industrial and sound processing. Nice stuff here indeed. (FdW)
Songs 0f Praise
(radio 5mai 2003)
Un duo de guitares et laptop pour une electronica ambient pure et rafraîchisante.
OCTOPUS (mouvement
n°23 juillet/août 2003)
Après deux tentatives prometteuses, cest avec ce nouvel album que
le projet lyonnais Oldine affirme son ingénieuse transformation de limage
de la guitare dans le paysage musical contemporain. Dautre jeunes artistes
ont déjà dévoyé lusage premier de la guitare
en créant leur propre idiome (Imagho, David Fenech, Bionik), mais Thomas
Robyn et Sébastien Roux explosent avec Oldine les formes naturelles vers
lesquelles la plupart dentre eux se dirigent, quelles soient typées
rock, pure improvisation ou truffées délectronique
Oldine
transporte les cordes dans des zones éthérées, toujours
soucieuse de mélodie et de rythme. Entité versatile, Oldine est
parfois colérique mais joue constamment sur les émotions, les
harmoniques. La maîtrise des guitares et des machines (les unes testées
avant les autres sur chacun des disques précédents) permet à
Oldine de créer le petit orchestre des comptines futuristes. A la fois
mélancoliques et ludiques, leurs ritournelles tantôt feutrées
tantôt abrasives sont des thèmes posés sur des tapis de
détails générés à larrière-plan
par des cordes et lélectronique. Rarement dans laxe, souvent
en équilibre instable, la musique de Oldine est à son apogée
avec cet album-bilboquet, un jeu denfant qui demande agilité et
réflexion. (Jérôme Langlais)
FEAR DROP
(n°10 - été 2003)
Cest le troisième album dOldine et peut-être déjà
celui de la maturité. Explorateur depuis les débuts dune
musiques aux résonances voluptueuses, Thomas Robyn alias Oldine (accompagné
ici de S.Roux / Un Automne A Lobnor / Rabbits Sorrow) mêle les exercices
électroniques aux allongements de guitare dans un même effort,
celui dun abandon de la pesanteur, de la traversée du miroir et
de la mélancolie lumineuse. Sur Bilboquet, le minimalisme de forme atteint
le degré de maîtrise nécessaire à de tels transports
éthérés. Les pulsations en boucle, senties de manière
tactile, évanescentes parfois jusquà être rêvées,
sont la trame vasculaire sur laquelle les cordes prennent des formes sphériques
et des teintes de néons, grincent parfois , se polissent toujours. Les
entrelacs dharmoniques et de vibrations courtes vont jusquà
se perdre sur des chairs plus synthétiques dans une parfaite osmose.
Quelques passages, comme le premier morceau dans son intégralité,
se font plus ostensiblement électroniques, ne perdant rien de leur discret
potentiel onirique, rappelant à certains égards (une transe minimale
et fantasmée), les brumes de :Zoviet*France: . Mais la musique dOldine
révèle encore bien dautres choses, comme les mélodies
perdues dun printemps froid, un tissage de nuage, un jeu de labyrinthe
sur les stries de la banquise, les clignotements dune étoile, autant
de vues depuis cette minuscule ouverture dont chacun dessinera la forme. (Denis
Boyer)
ARTE TV (Sélection
CD du 18/06/2003)
Le cri de la harpe, ce "petit" (à peine quelques sorties) label
parisien présente le nouvel opus d'Oldine. Sept titres ambient répétitifs,
entre electro et acoustique, reposants quoique dérangés.
"Bilboquet", troisième sortie d'Oldine, après le maxi
"Murmures" et le l'album joliment nommé
"Du q",
porte le nom d'un célèbre jeu d'adresse. Les effets du disque
sont identiques : tour à tour relaxants (de longues plages planantes)
ou crispants (des distorsions par ci, par là). Le projet Oldine est porté
par Thomas Robyn qui s'entoure, ou non, de divers musiciens en fonction de ses
désirs artistiques. Pour "Bilboquet", il est épaulé
par Sébastien Roux, guitariste de son état. Le duo a écrit
des morceaux abstraits qui intégrent guitare, clavier et programmations.
S'alternent de longues pièces ambient (#4), des titres electronica (#1)
ou electro limpide (#2). Le calme et la sérénité qui règnent
sur l'ensemble de "Bilboquet" se trouve importuné par des interférences
ou vrombissements, notamment lorsque la guitare se fait crépitement de
moteur d'avion
Décollage immédiat avec Oldine et sa musique obsédante
Sur le morceau #6 on croirait entendre le balancier d'une vieille horloge
Le temps passe et la musique d'Oldine coule. (Emmanuel Dosda)
CODA (n°
47 juin 03)
« Drone », un terme qui désigne le bourdonnement hypnotique
de vieux oscillateurs analogiques et des guitares passées aux filtres
du laptop. Un terme vieux comme le minimalisme (une époque où
les portables nexistaient pas encore) et qui fait indéniablement
penser aux compositions dun La Monte Young et plus près de nous
à Spacemen 3, Main ou, côté electronica, à Boards
Of Canada. Tombé en désuétude, le terme réapparaît
ponctuellement à lécoute de certaines uvres contemporaines.
En ce sens, il y a cet amour du drone chez Thomas Robyn et Sébastien
Roux (de Rabbits Sorrow, autre projet de post-electronica déjà
entendu dans les compilations Aspic Records) alias Oldine. Deux musiciens encore
peu connus dans le mileu déjà confidentiel de lelectronica
française. Avec Bilboquet et son titre ironique, ils signent 7 vignettes
électroniques ambient et entêtantes, comme sait lêtre
la pop (voir le track 1), où la guitare joue un rôle principal
sans pour autant sonner comme les autres formations post-rock. Bourdonnement
et cliquetis, arpèges et crissements, mais surtout mélodies sont
les ingrédients essentiels de cet album mystérieux (pas de titre,
juste les noms des interprètes, une adresse web et un mail
) que
lon savoure comme un secret bien gardé. Un secret qui sera bientôt
révélé , cest ce que lon peut souhaiter de
mieux à ce talentueux duo. Signalons que Thomas Robyn est également
fondateur du label indépendant Le Cri De La Harpe, sur le site duquel
vous pouvez commander lalbum et télécharger des MP3. (Max
Renn)
AUTRES DIRECTIONS
(webzine juin 03)
Dès l'introductif Bill Boque t, l'évolution de la musique abstraite
d'Oldine apparaît évidente. J'avais déjà apprécié
Murmures et surtout Du Q, ses deux premiers opus et Bill Boque t est un disque
plus varié que ses prédécesseurs et entièrement
maîtrisé. Tête pensante du label expérimental Le Cri
De La Harpe (Tobby Jones vs. Grumble Julos...), Thomas Robyn, noyau élémentaire
d'Oldine, semble maintenant bénéficier de l'aide du dénommé
Sébastien Roux pour peindre ses aquarelles réverbérées
et inquiétantes où planent les fantômes des héros
de Kranky (Labradford surtout, Roy Montgomery), du défunt Noise Museum
ou de disques plus anciens publiés par Factory (Durutti Column). Liées
ou non à cette collaboration, des rythmiques électroniques plus
orientées electronica ont fait leur apparition, les effets de guitare
sont plus contenus, l'émotion est privilégiée. Loin d'être
béat, ce nouvel opus se distingue par son cinquième morceau, oeuvre
sombre et glauque renouant avec l'univers de Robyn, où le bruit bourdonnant
d'un rotor d'hélicoptère alimente une tension que soulignent des
crissements, avant que cette atmosphère pesante ne se métamorphose
en un effrayant larsen de guitare. Tendu, très tendu. Le septième
titre exploite une veine similaire (nappes sourdes sur laquelle s'égrènent
de claires notes de guitares), et l'ensemble du disque peut être taxé
de mélange d' ambient drone electronica postrock noise, genres-clés
du label. Avant le nouvel album de Tobby Jones vs. Grumbler Julos, qui devrait
sortir sous le nom de Harpagès, Le Cri De La Harpe nous intéresse
un peu plus encore à son univers par l'intermédiaire de ce troisième
album très réussi d'Oldine. (Stéphane)
Magic! (n°72
juin 03)
Espace. Au troisième nuage, prendre à gauche, droit sur les nappes
irisées dOldine. Pour son nouvel album sur Le Cri De La Harpe
après Murmures (1999) et Du Q (2000) -, Oldine met en place, avec un
soin infini, une précieuse construction arachnéenne, un mikado
intangible et translucide. Pianotées sur un clavier un peu low-tech,
ou gratouillées sur une guitare lointaine, doucement 90s, quelques
bribes de mélodies précèdent les épaisseurs successives
de scintillements electro, les résonances dune basse profonde,
enveloppante, et un synthé en demi-teinte. Cest cet univers quOldine
se propose de partager, depuis la fin de lannée 2001, avec Rabbit
Sorrow (guitariste dUn Automne A Lob-Nor). Les sept titres issus de cette
collaboration constituent un disque dune insaisissable texture, dune
temporalité fugace et fragile. En piste 5, ce Bilboquet sait aussi faire
volte-face, pour glisser sur lamplitude géante dun larsen
démesuré, à la tension brute, un crescendo brandi comme
un puissant appel à lespace.
D-Side (n°17
juillet-août 03)
Après avoir joué lautisme et le repli sur les micro-structures
des processeurs pendant quelques années, il était logique que
lélectronica finisse par sortir du simple champ des disques durs
pour aller contaminer le reste du studio, et quelle y récupère
au passage quelques sonorités plus « traditionnelles ». En
France, particulièrement, ce clivage électronique / guitare semble
avoir disparu pour de bon comme le prouvent ces deux albums de Davide Balula
et Oldine. (
-chronique de Balula-) Légèrement plus électronique,
Oldine est également plus rêveur, plus ouvertement lumineux et
Bilboquet est un flottement en apesanteur. Les cordes glissent, les processeurs
crépitent, le silence se fait
Magique !(Jean-François Micard)